Dans une interview diffusée dimanche, l'ancien président américain Donald Trump a suscité la controverse en déclarant ignorer s'il devait respecter la Constitution américaine. Il a également abordé la question d'une troisième candidature à la présidence, pourtant interdite par le 22e amendement.
Interrogé par Kristen Welker sur la chaîne NBC News, Donald Trump a répondu "Je ne sais pas" lorsqu'on lui a demandé s'il devait respecter la Constitution. Il a répété cette réponse lorsqu'il a été questionné sur le droit à la procédure régulière pour tous, citoyens américains ou non. Ses politiques migratoires, critiquées pour leur manque de respect des procédures légales, ont été à nouveau défendues par l'ancien président sous le prétexte d'une "urgence nationale". Concernant une éventuelle troisième candidature, Trump a affirmé ne pas y penser sérieusement, malgré des déclarations antérieures. Des experts constitutionnels ont souligné l'impossibilité d'une telle candidature, le 22e amendement interdisant un troisième mandat présidentiel. En mars dernier, Trump avait déjà reconnu que ses propos sur une troisième candidature n'étaient pas une blague, évoquant des "moyens" pour y parvenir, sans plus de précisions. Modifier la Constitution pour permettre une troisième candidature est une entreprise extrêmement complexe. Trump a toutefois mentionné qu'il aspirait à une "belle quatrième année" avant de transmettre le pouvoir à un autre républicain, mentionnant notamment son vice-président Mike Pence et le sénateur Marco Rubio comme de potentiels successeurs.
Les déclarations de Donald Trump remettent en question son engagement envers la Constitution américaine et illustrent la complexité de sa position sur sa potentielle troisième candidature à la présidence, une possibilité juridiquement impossible.